Depuis son adhésion, en 2011, à la Charte pour l'égalité des femmes et des hommes dans la vie locale, Montreuil est engagée pour sans cesse améliorer la situation comparée entre les femmes et les hommes au travers des politiques publiques qu'elle mène mai aussi, en interne, au sein de son administration municipale.
Direction des ressources humaines, Mission droits des femmes, adjointes et adjoints dédiés se mobilisent pour dresser l'état des lieux d'une situation toujours perfectible. Lors du Conseil municipal du 10 février, Mama Doucouré, nouvelle conseillère municipale déléguée aux droits des femmes, à la lutte contre les violences faites aux femmes et contre les discriminations a présenté le rapport 2020 de la situation comparée entre les femmes et les hommes au sein de la Ville de Montreuil. Ce rapport détaille la place des femmes et des hommes dans les secteurs : du recrutement, de la formation, du temps de travail, de la promotion professionnelle, des conditions de travail, de la rémunération ou encore de l'articulation vie professionnelle – vie personnelle.
À la Ville de Montreuil, les femmes, représentantes des agents du service public dans les instances du personnel, sont largement majoritaires : Comité Technique 83 %, CHSCT 62 %, COS tout juste 50 % avec les membres suppléantes.
Le nombre de femmes dans les services de la collectivité est lui aussi majoritaire et en légère hausse de 0,87 % par rapport à 2017. Montreuil compte ainsi 61,78 % de femmes fonctionnaires, contractuelles ou sous autre statut. En revanche, la représentation féminine dans les effectifs non permanents continue d'augmenter pour atteindre 66,85 % en 2020 contre 65,32 % en 2017 démontrant la permanence d'une représentation genrée pour les métiers à temps partiel de l'entretien, restauration collective ou soin aux enfants.
Dans le détail des catégories de la fonction publique territoriale (A,B,C), les femmes, au regard de leur représentativité dans la société, sont à Montreuil légèrement sur-représentées dans la catégorie A et sousreprésentés dans la catégorie C : 64,42 % des femmes occupent un poste de catégorie A (57,41 % en 2017), 61,09 % de catégorie B (66,90 % en 2017) et 59,21 % de catégorie C (59,14 % en 2017).
La répartition des femmes et des hommes selon les filières, ne progresse pas beaucoup et indique la persistance de représentations genrées de certains métiers. Les femmes restent ainsi majoritaires dans les filières médico-sociale (93%), administrative (76%) et animation (61%) alors que les hommes sont majoritaires dans les filières police (72%), sportive (67%) et technique (54%).
Dans les postes de direction, comme en 2017, les femmes restent majoritaires au sein de la Direction générale (en n'oubliant pas que les femmes représentent plus de 60 % des agents de la Ville) : 3 femmes DGA et 2 hommes dont le DGS. Dans l'encadrement supérieur, si la situation progresse par rapport à 2018, ce secteur reste dominé par les hommes avec 58 % des postes de direction occupés par des hommes contre 67 % en 2017, 42 % par des femmes contre 33 % en 2018.
En matière de parentalité, les congés et absences restent encore très genrés. Les femmes demeurent majoritairement absentes pour cause « enfants malades » : 81 % des jours enfants malades sont pris par des femmes en 2019 (avec la Covid-19, données 2020 non encore consolidées) contre 79 % en 2017. Les agents concernés par ces absences sont à 75 % des femmes. Côté congés paternité, la hausse entre 2017 et 2019 s'élève à plus de 7,8 %. 25 hommes ont ainsi pris des congés paternité pour une moyenne de 11 jours.
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