Les dispositifs des 16-25 ans

À Montreuil c'est permis

L’obtention du permis de conduire est un atout incontestable pour l’emploi ou la formation. Consciente de cette réalité, la Ville de Montreuil propose un soutien financier aux 18-25 ans, inscrits dans une démarche de recherche d’emploi ou de formation en apprentissage et faciliter ainsi, leur accès à la vie active. Ainsi une aide d'un montant de 500€ est attribuée en échange de 35h d'engagement bénévole dans une activité d'intérêt collectif au sein d'une association ou d'un service de la Ville.

CONDITIONS :

  • Être montreuillois depuis au moins 1 an
  • Avoir entre 18 et 25 ans
  • Être inscrit dans une auto-école de Montreuil
  • Avoir eu son code
  • Être dans une démarche de formation ou d’insertion

Dossier de candidature à récupérer au PIJ.

 

BAFA Citoyen

Prise en charge partielle des frais de formation au BAFA en échange d’un engagement bénévole de 50h au sein d’une structure agrée

MONTANT DE L’AIDE

  • 200€ en externat
  • 300€ en internat

CRITÈRES D’ACCÈS

  • Être montreuillois
  • Avoir entre 17 et 25 ans
  • Être scolarisé ou bénéficier du suivi d’un tuteur
  • Avoir une autorisation parentale pour les mineurs
  • Avoir un casier judiciaire vierge
  • Être à jour de ses vaccins obligatoires
  • Être pré-inscrit à une formation auprès d’un organisme

Renseignements au PIJ.

Service civique

Le service civique est un dispositif français d'encouragement à l'engagement de citoyenneté et de soutien public à celle-ci, il a pour objectif de renforcer la cohésion nationale et de favoriser la mixité sociale et offre la possibilité aux jeunes de 16 à 25 ans de s'engager pour une durée de 6 à 12 mois dans une mission d'intérêt général.

Au cours de son service civique, un jeune engagé âgé de 16 à 25 ans bénéficie, en fonction de sa situation, d’une indemnisation mensuelle comprise entre 467,34 € (cas général) et 573 €  intégralement versée par l’État.

La ville de Montreuil, par le biais du service 16/25 ans , gère ce dispositif citoyen et peut accueillir 9 missions  sur 9 thématiques existantes: éducation, solidarité, santé, culture et loisirs, environnement, développement international et humanitaire, mémoire et citoyenneté, sports, intervention d'urgence en cas de crise.

Deux formations citoyennes obligatoires sont effectuées durant la mission :

  • Le PSC 1 ( premiers secours civiques de niveau 1)
  • La FCC ( Formation civique et citoyenne)

CAP SUR LE MONDE - Soutenir la mobilité et l'engagement des jeunes

Le dispositif Cap sur le Monde propose un accompagnement et un soutien financier à des jeunes ayant un projet de mobilité à caractère humanitaire, solidaire, culturel artistique, citoyen, ….

CRITERES D’ACCES :

  • Être montreuillois
  • Avoir entre 18 et 25 ans
  • Possibilité de postuler individuellement ou en groupe (6 maximum)
  • Déposer un projet complet au PIJ (présentation des candidats, motivations, objectifs, date, budget, …)
  • Présenter le projet devant la commission
  • Proposer une restitution

Dossier de candidature à récupérer au PIJ.

Portrait de Thélonius Garcia, 22 ans Parti en Inde avec le dispositif Cap sur le Monde

Cap sur le monde est un dispositif géré par le PIJ, Point Information Jeunesse, ayant pour objectif de soutenir la mobilité et l’engagement des jeunes montreuillois de 18 à 25 ans. Ce dispositif accompagne ainsi une quinzaine de jeunes par an à réaliser leur projet à l'étranger, seul ou en groupe. Ainsi cette année, 6 projets ont été accompagnés au Japon, au Costa Rica, au Maroc, en Inde et au Royaume-Uni, mobilisant 17 jeunes principalement étudiants.

Musicien et étudiant, Thélonius étudie le piano et le jazz depuis 4 ans au CRR 93. Avant de se lancer dans une licence de musicologie à Paris 8, Thélonius a décidé de s’offrir une parenthèse dans sa vie montreuillois pour passer 2 mois en Inde durant l’été 2017.

Pourquoi as tu choisi cette destination ?
« Une amie m’a parlé de ce pays avec tellement d’entrain que j’ai décidé d’y aller. De plus je souhaitais connaître un pays très différent, pour pouvoir sortir de ma zone de confort. »

Quel était l'objectif de ce voyage ?
« L’objectif c’était de connaître une autre culture; c’était de voir le monde ; c’était de me confronter à moi-même dans des situations nouvelles; de me débrouiller dans un pays étranger, avec une langue et une culture très différente. »

Qu’est ce qui t’as le plus marqué au cours de ce séjour ?  
« Ce qui m’a le plus marqué c’est la capacité que nous avons à nous adapter dans un pays inconnu. … (lire la suite du témoignage sur le site de la Ville de Montreuil)
J’ai été étonné par ma propre capacité à m’acclimater, à m’adapter. Je pense que l’homme est un être incroyable pour cela, car il s’adapte à un nouvel environnement en très peu de temps. »

En quoi ce séjour a changé ta perception du monde ?
« Ce séjour a véritablement changé ma perception du monde, il m’a permis de me rendre compte de la chance que j’avais d’avoir cette vie. La chance que j’avais de vivre à Paris, dans une société organisée, où nous avons accès à l’éducation gratuitement, où nous sommes aidés par l’état pour étudier, ou pour voyager. Je me suis rendu compte que nous vivions dans un petit paradis social sans en avoir conscience. Et la chose incroyable de se rendre compte de cela, c’est que soudainement ma vie a pris un autre sens. Mes petits problèmes m’apparaissaient maintenant ridicules. Quand je vois le nombre de personnes qui dès l’enfance sont obligées de travailler pour survenir à leur besoin, quand je vois ce que les gens sont capables de faire pour survivre dans la vie injuste qu’on leur a donné, je me rends compte que j’ai beaucoup par rapport à certains et que j’ai la chance de consacrer mon temps à ce qui me fait plaisir, à l’art, à la culture, ou au sport. »

Comment as tu vécu le retour ?
« J’étais heureux de revenir en France et surtout de manger autre chose que du riz. Je rigole à moitié. Le jour après mon retour, je me suis promené dans Paris, j’ai pris un café à une terrasse et j’ai regardé les gens qui passaient. Tous le monde est bien habillé, il y a peu de monde dans la rue, il n’y a pas de bruit, les voitures ne klaxonnent pas à tout bout de champs. Vous ne vous imaginez pas la cacophonie qu’il y avait dans les villes en Inde. Il n’y pas de code de la route là-bas, tous le monde conduit comme il le souhaite, klaxonne pour doubler, klaxonne pour prévenir qu’il double. Le simple fait de prendre un bon café à une terrasse dans le silence d’une ville propre, est un bonheur inconcevable après ce voyage. »

Et si c’était à refaire ?
« Si c’était à refaire je ne pense pas que j’irais en Inde. J’aimerais voyager dans des pays où la culture me parle plus, comme l’Amérique latine par exemple. »

Anecdote durant mon voyage :  
« En Inde, les vaches sont sacrées, et les taureaux n’ont pas de propriétaire. Dans la ville de Varanasi, les taureaux se baladaient libres et tranquilles dans les ruelles où il était déjà difficile de passer à plus de 2 personnes. Donc quand un taureau passait, il fallait se pousser, tout en faisant attention à ses longues cornes et à ses possibles sautes d’humeurs instinctives. Certaines rumeurs couraient que occasionnellement des indiens mourraient sous le joug de cet animal. Sur les trottoirs ils étaient souvent allongés, et ils se nourrissaient de la bonté des épiciers ou vendeurs de légumes. »

Comment le dispositif Cap sur le Monde t’a aidé à accomplir ce voyage ?
« Le dispositif Cap sur le monde m’a permis de faire ce voyage, en effet, je n’avais pas les moyens de me payer un billet pour l’Inde. De plus, devoir présenter un projet consistant pour le dispositif, m’a permis d’apprendre à être organisé, concis et à être créatif pour imaginer 2 mois de voyage dans un pays complètement inconnu. »

Et après ?
« Pleins de voyages musicaux en tête j’aimerais aller en République Dominicaine dans le pays de mon père, un mois, en décembre, pour un projet sur les musiques populaires de cette île. Et à la Toussaint, si j'en ai les moyens, peut-être aller à Montréal pour un projet sur la musique brésilienne, avec ma copine, chanteuse de jazz qui vit et étudie là-bas. »