Simone Veil, Gisèle Halimi et Thérèse Clerc, trois femmes engagées en faveur du combat féministe dont les noms seront désormais honorés par des espaces publics, lieux de rencontre et d'échange de la Ville de Montreuil.
Lors du Conseil municipal du mercredi 9 décembre, les élus ont voté en faveur de la dénomination d'un square, d'une place et d'un mail du nom de ces trois militantes des droits humains, toutes trois figures du féminisme engagé et de la lutte contre les discriminations.
Pour Montreuil ce choix d'attribuer des noms de femmes aux espaces publics de Montreuil contribue à réparer l'injustice faite aux femmes dont les odonymes n'étaient pas aussi nombreux que ceux d'hommes célèbres.
Par cet acte il s'agit aussi de contribuer à la transmission de la mémoire des combats menées par ces femmes et de dire un peu de l'identité de Montreuil et des valeurs portées par les Montreuilloises et Montreuillois.
Deux de ces trois espaces publics sont bien dénommés et non renommés. Des espaces de rencontre, de passage, de jeu, d'échange ou de flânerie qui se chargent de sens et contribuent à ouvrir les imaginaires.
C'est ainsi que le square situé le long de l'école Stéphane-Hessel et de l'avenue de la Résistance, réaménagé dans le cadre de la réhabilitation du groupe scolaire Hessel-Zéfirottes prendra désormais le nom de square Simone-Veil, rappelant à tous les usagers du lieu l'esprit de la Résistance et l'histoire des combats menés contre la barbarie nazie.
Le mail situé en le parc départemental des Guilands et le boulevard Chanzy qui longe le nouveau collège Solveig-Anspach n'avait pas de nom stabilisé et était souvent désigné comme mail Chanzy en raison de sa proximité avec le boulevard. Il portera désormais le nom de mail Thérèse-Clerc afin de rappeler l’œuvre accomplie à Montreuil par celle qui créa la Maison des Femmes, espace d'accueil des femmes victimes de violences et la Maison des Babayagas, centre autogéré pour femmes âgées, décidées à vivre d'une façon indépendante et autonome.
Enfin, la place située dans le quartier politique de la ville, à la rencontre de la rue du Bel-Air, de la rue Lenain-de-Tillemont et de la rue Anatole-France, aujourd'hui sans dénomination officielle et sur laquelle se dresse un ancien château d'eau mis en lumière par l'artiste international Claude Lévêque prendra le nom de place Gisèle-Halimi.
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