Le 18 octobre, au Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis, a été voté à l'unanimité le protocole de financement du projet de prolongement du T1 à Val-de-Fontenay. Il doit également être présenté en commission permanente de la Région le 21 novembre, en Conseil d’administration du STIF du 12 décembre et en séance du Conseil départemental du Val-de-Marne le 17 décembre 2018.
L’adoption de ce protocole, d’un montant de 350 millions d’euros, est une excellente nouvelle car elle signifie, qu’après des années de mobilisation des Départements de la Seine-Saint-Denis et du Val-deMarne, mais aussi des villes de Fontenay-sous-Bois, de Montreuil, de Romainville et d’associations, les travaux commencent enfin. C'est une excellente nouvelle pour les 50 000 futur.e.s usager.e.s qui ont été privés de ce prolongement depuis trop longtemps.
Pour Fontenay-sous-Bois, cela signifie, dans un premier temps, le réaménagement par la RATP de la sente piétonne facilitant l’accès au pôle RER du Val de Fontenay depuis l’Est de la commune. Pour Montreuil, c’est la destruction de l’A186, véritable fracture urbaine, dès 2019. Pour Romainville, la destruction de la bretelle entre l’A3 et l’A186 et la construction d’un nouveau pont qui fera la part belle aux mobilités actives.À terme, c’est l’accès à un mode de transport fiable, capacitaire et interconnecté aux lignes 1 et 11 du métro, aux RER A et E, à la ligne 15 Est du Grand Paris Express et donc à l’ensemble de ce réseau ; la requalification des abords du projet, la réduction des capacités routières au profit des usagers du vélo, d’arbres et des piétons, changeront considérablement les quartiers et villes traversés et amélioreront les conditions de vie des habitant.es riverain.es.
Une première partie du projet est donc lancée. Elle est cruciale et ne pourra pas être réalisée sans ce premier protocole. Il s’agit du premier document financier permettant les travaux lourds dans l’histoire de ce projet. Ne pas signer ce document, c’est prendre le risque que l’Etat et la Région mettent leur menace de retrait de leurs financements du projet à exécution.
Mais cette phase 1 ne prendra pleinement son sens que lorsque la phase 2, entre les stations« Rue de Rosny » à Montreuil et le terminus à Val-de-Fontenay, sera faite.
C’est la raison pour laquelle nous avons exigé de l’Etat et de la Région, également financeurs du projet, que soit inscrit très clairement dans un article du protocole – l’article 11 – que les financeurs s’engagent à financer prioritairement cette phase 2 dans le cadre du prochain Contrat de Plan Etat-Région.
Nous demandons qu’un protocole couvrant l’intégralité du projet, couvrant deux CPER à l’image du prolongement du RER E à l’Ouest, soit présenté dès 2019 dans les Assemblées délibérantes concernées. Les Départements, avec le soutien des communes concernées, y sont prêts dès à présent en raison des enjeux sociaux, économiques et environnementaux liés à ce projet crucial pour l’Est parisien dans son ensemble.
Stéphane Troussel, Président du Département de la Seine Saint Denis - Christian Favier, Président du Département du Val-de-Marne - Corinne Valls, Maire de Romainville - Patrice Bessac, Maire de Montreuil - Philippe Gautrais, Maire de Fontenay-sous-Bois