Montreuil, le vendredi 18 mai 2018,
Après quatre années de baisses drastiques de dotations et d'efforts sans précédent, les villes et particulièrement celles de banlieues, espéraient, en 2018, retrouver de nouvelles marges en matière d'investissement et de fonctionnement plus favorables au niveau de service public attendu par nos concitoyen.ne.s.
En sommant 319 collectivités locales de contractualiser avec lui et en leur imposant un taux maximum d'évolution de leurs dépenses de fonctionnement sous peine de pénalités financières, le gouvernement Philippe a, une fois de plus, choisi de faire porter sur les collectivités locales le poids du redressement de ses propres comptes.
Cette contractualisation imposée constitue un retour en arrière sans précédent sur les lois de décentralisation et une attaque en règle contre la libre administration des communes, des départements et des régions.
La majorité municipale de Montreuil refuse que le Gouvernement puisse dicter aux élus locaux, démocratiquement élus, l'évolution de leurs budgets, sans considération pour les réalités locales et les besoins des habitant.e.s en matière de services publics.
A l'issue des échanges avec les services de l’État, considérant les efforts extrêmement significatifs engagés par la ville depuis 2015 sur ses dépenses de fonctionnement et les perspectives budgétaires des années à venir, nous – élu.e.s de la majorité municipale de Montreuil – avons décidé, en responsabilité, de ne pas signer ce contrat et nous poursuivrons, conformément au mandat confié par les Montreuillois.es, une politique responsable et réaliste au plus proche de l'intérêt de nos concitoyen.ne.s.
La majorité municipale
Patrice Bessac, Maire de Montreuil et les Elu.e.s des groupes : Front de Gauche et Apparentés – Socialistes et Citoyens – Montreuil Ecologie EELV – Montreuil Ecologistes et Citoyens – France Insoumise