Précarité énergétique

Souvent associés à la précarité énergétique, les moisissures sont des champignons microscopiques qui produisent des spores et qui peuvent se développer dans des endroits humides de la maison ou mouillés en raison d'une fuite d'eau, d’une mauvaise isolation et ventilation du bâti, de ponts thermiques, d'une inondation ou d'un taux d'humidité élevé résultant des activités quotidiennes dans le logement : cuisson, douches, séchage du linge…

Les personnes qui habitent dans une maison où il y a des moisissures et de l'humidité sont plus susceptibles de présenter les symptômes suivants :

• irritation des yeux, du nez et de la gorge, larmoiement
• toux et accumulation de mucus (mucosités)
• respiration sifflante et essoufflement
• aggravation des symptômes d'asthme
• autres réactions allergiques (cutanées).

Ces symptômes peuvent aussi résulter d’autres causes (pollutions...). Seul un médecin peut établir que ces symptômes sont dus à la présence de moisissures dans votre logement. 

Le SCHS mène une action de prévention contre les risques pour la santé liés à la précarité énergétique, en particulier les moisissures et leurs effets, en effectuant des prélèvements analysés par le LHVP (Laboratoire d’Hygiène de la Ville de Paris). Le SCHS dispose d’une caméra thermique permettant de localiser les ponts thermiques d’un logement, les fuites d’eau... Le propriétaire du logement peut alors être informé plus précisément des désordres auxquels il devra remédier.

Les résultats sont transmis par les ménages à leur médecin traitant, afin d’établir les corrélations éventuelles avec les maladies diagnostiquées.