La Ville de Montreuil obtient 100 M€ de l'ANRU pour la rénovation de ses quartiers populaires

La Noue Clos Français, Montreau Le Morillon

Lundi 4 octobre, Patrice Bessac, maire de Montreuil et président de l'EPT Est Ensemble, a accueilli Olivier Klein, président de l'ANRU, Alaric Malves, sous-préfet de Bobigny (Seine-SaintDenis) et Olivier Bajard, dir. régional d'Action Logement dans le quartier prioritaire de la politique de la ville Le Morillon, à Montreuil, afin d'annoncer l'engagement financier de l'ANRU à hauteur de 100 M€ pour les NPNRU des quartiers La Noue - Clos Français et Le Morillon.

Depuis près de 7 ans, la Municipalité de Montreuil accompagne la transformation urbaine des secteurs de la Porte de Montreuil, de la place de la République, de la Croix-de-Chavaux et du Cœur de ville tout en restant mobilisée pour faire avancer le renouvellement de ses quartiers populaires dont ceux de La Noue – Clos Français et Le Morillon. Dès 2015, Patrice Bessac, le Maire et Gaylord Le Chequer, premier adjoint délégué à la ville résiliente, ont obtenu le déblocage du dossier PNRU du quartier La Noue - Clos Français, permettant une première transformation des espaces publics.

Aujourd'hui, cette mobilisation, enrichie de la concertation avec les habitants, aboutit à l'engagement pris par l'ANRU d'accompagner financièrement à hauteur de 100 millions d'euros les projets NPNRU 2 de la Ville de Montreuil. Plus de 17 800 habitants de ces quartiers bénéficieront de ces transformations d'amélioration globale de leur cadre de vie : logements rénovés, espaces publics repensés et embellis, végétalisation, constructions et rénovations d'équipements publics, de groupes scolaires, création d'une ferme urbaine à La Noue et d'une salle polyvalente au Morillon.

Patrice Bessac et Gaylord Le Chequer, rejoints en 2020 par Thomas Mettey, adjoint délégué à la politique de la ville et Florent Guéguen, président de l'OPHM, ont défendu en juillet dernier devant le comité d'engagement de l'ANRU, « un projet original, à forte connotation sociale, économique et écologique » précise Patrice Bessac qui ajoute « la vision d'une ville résiliente que nous avons portée conduit à un projet moins dispendieux et moins polluant, permettant de requalifier une ville en maintenant sur site, celles et ceux qui y habitent »*.

Pour Olivier Klein, le président du CA de l'ANRU, « le projet La Noue – Le Clos Français (et Les Malassis sur la partie située à Bagnolet) est un projet atypique, il présente un parti pris assumé de requalification et d'intensification urbaine, avec un nombre de démolitions de logements très limité par rapport aux projets habituellement soumis et une stratégie de diversifications par les franges ».

Dans le quartier Le Morillon, ce même volontarisme de la Municipalité fait dire à l'ANRU que « l'effort de hiérarchisation des priorités de financement pour la requalification du quartier en vue d'en améliorer son fonctionnement et son cadre de vie, a permis d'accentuer les concours financiers de l'Agence, notamment sur le réaménagement du cœur de quartier. « Montreuil qui espérait pour Le Morillon un financement de l'ANRU de 6 à 7 M€ -souligne Gaylord Le Chequer- se félicite d'obtenir plus de 30 M€ et d'avoir pu démarrer par anticipation la réhabilitation et la rénovation énergétique de plusieurs centaines de logements du parc de l'OPHM ».

Tout comme le quartier politique de la ville du Bel Air profondément transformé sous l'action des programmes de l'ANRU de la fin des années 90 à 2015, Montreuil se félicite des améliorations et des progrès que connaîtront les habitants des quartiers La Noue - Clos Français et Le Morillon dans les 15 prochaines années.

*Les deux projets limitent le nombre de démolitions à 177 logements (96 au Clos Français et 81 au Morillon) et reconstituent une offre sur site, avec notamment la construction d'une résidence pour personnes âgées permettant aux habitants attachés à leur quartier de se maintenir sur place.

Carte d'identité du quartier La Noue - Clos Français
8 250 habitants (en hausse de 2 % depuis le dernier recensement + 5 % à Montreuil).
2 343 logements dont 75 % de logements sociaux – Faible mobilité résidentielle (56 % occupent le même logement depuis plus de 10 ans contre 47 % à Montreuil) – Faible indépendance résidentielle des jeunes : 69 % des jeunes de 20-24 ans habitent avec leurs parents et 39 % des 25-29 ans. Quartier familial : 44 % de ménages avec enfants (39 % à Montreuil). 16 % de familles monoparentales (13 % à Montreuil). 27,3 % de moins de 20 ans. 8,7 % de 60 ans ou plus avec 10 % des 65-79 vivant hors ménage, seuls dans des foyers. Augmentation de la précarité avec un taux de pauvreté de 30 %, 21 % des ménages bénéficiant des minima-sociaux (contre 16 % en moyenne communale) et un taux de chômage des 25-29 ans de 29,6 % (22,7 % en moyenne communale). 21,6 % des salariés sont en contrats précaires (13,5 % au niveau national et 18,8 % à Montreuil).

Carte d'identité du quartier Le Morillon
9 595 habitants (en hausse de 1 % depuis le dernier recensement).
2 477 logements dans le périmètre NPNRU dont 70 % de logements sociaux (90 % en cœur de quartier) gérés en quasi-totalité par l'OPHM. 62 % de locataires du parc social contre 31 % à Montreuil – Faible mobilité résidentielle (61 % occupent le même logement depuis plus de 10 ans). Taux de vacance de 2,1 % et faible rotation de 3,3 %
Parc de logements à bas loyers : moyenne de 315 € contre 384 à Montreuil (5,5 €/m² contre 6,5 €/m² à Montreuil).
Quartier le plus familial de Montreuil : 46 % de ménages avec enfants 20 % de familles monoparentales 40% de moins de 15 ans (36 % à Montreuil)
7 % de personnes âgées de plus de 75 ans (6 % à Montreuil)
1/3 des habitants vivent sous le seuil de pauvreté (45 % dans les résidences Montreau A1/A2) avec moins de 1 008 €/mois Taux de chômage très important dépassant les 18 %
57 % des ménages ont une voiture mais seulement 38 % disposent d'un parking

 

 

 

Contact presse : Jean Tilloy, attaché de presse de la Ville de Montreuil 06.63.12.85.10 / 06.30.71.80.07 / 01.48.70.60.38 – jean.tilloy@remove-this.montreuil.fr